Dans les coulisses de «Snackmasters»… au Quick! (vidéo)

Il est 10h au Quick de Boncelles. Les équipes de tournage s’affairent sur le parking pour décharger les éléments de décor. Les deux chefs du jour, Alexandre Dionisio et Charles Jeandrain, enfilent leur veste blanche et enveloppent leur tête d’une jolie charlotte (l’hygiène avant tout). Les managers du restaurant, eux, condamnent toutes les entrées et sorties pour éviter qu’un client ne fasse irruption.

Etrange de voir un fast-food entièrement privatisé pour une émission de télé. Mais les clients affamés pardonneront les équipes de « Snackmasters ». Dans ce nouveau jeu, quatre chefs étoilés belges doivent reproduire à l’identique des snacks bien de chez nous. Et qui dit demi-finale au Quick, dit forcément Giant. Un choix parfait selon Annelies Vantvelt, porte-parole du groupe Burger Brands Belgium détenant la marque Quick. « C’est un honneur de voir de grands chefs répliquer notre hamburger mythique », nous confie-t-elle. « En cinquante ans d’existence, sa recette n’a pas changé. Je pense que les téléspectateurs ne s’imaginent pas à quel point elle est complexe. D’abord, il y a la sauce, qui contient des ingrédients secrets. Puis, il y a le pain, qui doit être bien bombé. Et la salade a aussi son importance, puisqu’il s’agit de scarole. » Bref, plein de subtilités !

De l’étoilé au fast-food

Mais place à trente minutes de cuisine intensive ! « Un sacré défi » pour Charles Jeandrain, chef du restaurant Attablez-vous à Namur. « Le plus difficile est de n’y mettre aucune touche personnelle », nous souffle-t-il. « On aurait tendance à améliorer les goûts, mais on doit respecter la recette de A à Z. Réfléchir comme un industriel, c’est très frustrant. Puis, en tant que cuisinier, on se focalise beaucoup sur la viande. Mais le pain et la sauce ont énormément d’importance. C’est ce qu’on retient automatiquement du Giant. »

Notons que les chefs ont tout de même eu droit à 48 heures de préparation avant le jour J. « Ils ont fabriqué le pain eux-mêmes et ont pu obtenir quelques secrets de fabrication pour se rapprocher au mieux du burger original », nous révèle la production.

« Il ne faut pas que ce soit trop bon »

Il est déjà midi et c’est l’heure de la dégustation. L’animateur Loïc Van Impe se charge d’apporter les Giant au jury, composé de testeurs qualité et managers de l’enseigne Quick. A leurs côtés, Sandrine Corman est là pour les interroger, mais aussi pour goûter les créations des deux cuistots. « En fait, il ne faut pas que ce soit trop bon », lâche sans détour Alexandre Dionisio, curieux de connaître l’avis des juges.

On ne vous spoilera pas en disant que le jury s’est montré très critique envers les participants. Mais on ne vous dévoilera pas pour autant le nom du candidat qui s’est distingué au cours de l’épreuve, et qui affrontera le vainqueur du premier duel, David Martin, lors de la grande finale de dimanche prochain. Nul doute en tout cas que les deux chefs se souviendront de cette expérience inédite.

« Je trouvais intéressant de reproduire des snacks que je mangeais volontiers étant plus jeune, mais que je ne consomme plus trop maintenant », nous dit Charles Jeandrain. « Moi, j’étais motivé à l’idée d’affronter un autre cuisinier sur une épreuve basée sur la technicité », ajoute Alexandre Dionisio. Le finaliste belge de « Top chef » saison 1 et actuel propriétaire de La Villa in the Sky à Bruxelles, était également « heureux de retrouver cette ambiance de télé » qu’il aime tant. « Je n’en ferais pas mon métier, mais une fois de temps en temps, c’est sympa », conclut-il.

Retrouvez ci-dessous les coulisses de « Snackmasters » :

« Snackmasters, la recette secrète », dimanche 26 septembre, 20h45, RTL-TVI