«C’est dans la boîte!»: Stéphane Plaza nous dit tout sur sa prochaine émission avec son papa

Quel genre de programme suivez-vous ?

Je suis bon public, je regarde un peu de tout. La télé m’ouvre l’esprit, me fait réfléchir à d’autres choses et me permet de redescendre la pression. Évidemment, si je ne cite pas « L’amour est dans le pré » je serai congédié de mon amitié avec Karine Le Marchand. Pour le reste, je ne suis pas très série. J’aime que les choses se terminent. Ne pas voir la fin de quelque chose me dévore de l’intérieur ! C’est comme quand je fais une émission, je suis obligé d’aller au bout.

Et les autres émissions immobilières, comme « Selling Sunset » sur Netflix… ça vous intéresse ?

Je regarde par curiosité. On va dire qu’il y a des émissions qui sont inscrites dans la réalité, et d’autres qui ne sont que de la téléréalité. Les images sont belles, les maisons sont canons… mais ça ne se passe pas comme ça dans la vraie vie. J’ai rien contre ce type de programme, je sais juste où je me situe.

En attendant, vous préparez quand même une émission avec votre papa… racontez-nous !

Ça s’appelle « Les Plaza en vadrouille ». Je ne sais pas si le titre est définitif, mais c’est dans la boîte. À la base, j’avais promis d’aider une famille à trouver une maison en Martinique. Avec le covid, M6 n’a plus voulu y envoyer d’équipe. J’ai quand même décidé d’y aller, parce que je suis un homme de parole, et j’ai demandé à mon papa de m’accompagner. Il a ronchonné, puis finalement il a accepté et on est partis à deux. Je me suis alors dit, je vais nous filmer et on verra ce que ça donne. S’il en sort un programme, tant mieux, sinon ce sera un très bon souvenir avec mon papa.

Et au final, comment ça s’est passé ?

Quand on a deux hommes qui ont réalisé leur vie, qui n’ont plus d’ego et qui n’ont en commun que l’amour et le respect l’un pour l’autre, ça ne peut que bien se passer. On s’est beaucoup rapprochés, peut-être aussi parce que le deuil de ma maman est aujourd’hui accepté. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne souffre plus, parce que la douleur est la même… Mais en tout cas, quand on a un papa de 90 ans et qu’on en a 52, on se dit que la vie passe vite. Donc j’essaie d’en profiter un maximum.

« Je masque beaucoup de choses... »

Ce voyage vous a-t-il appris quelque chose sur vous-même ?

Oh, moi, je me connais bien. Je suis un clown blanc, je masque beaucoup de choses. J’ai beaucoup de failles, aussi. Je suis juste un être humain qui a des souffrances, et je ne parle pas que du deuil. Je sais qu’on ne peut pas changer le passé, et on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve.

Cette émission sera à suivre sur quelle chaîne ?

Peut-être qu’elle partira sur une plateforme. J’ai un accord de principe avec M6, mais il faut maintenant que l’on s’entende financièrement. On doit encore partir au Japon, puis à Tahiti, donc c’est un budget. Est-ce que ce budget sera satisfaisant pour la chaîne, je ne sais pas. En tout cas moi, je dois couvrir mes frais, donc il n’est pas impossible qu’un jour j’arrive, je passe une tête sur Netflix, Amazon ou autre. Je sais qu’ils sont assez demandeurs, donc je n’aurais pas besoin de chercher bien loin. Alors, pour l’instant, j’attends de voir si la négociation en télé se termine, en gardant bien l’option streaming dans ma tête.

Retrouvez notre interview exclusive de Stéphane Plaza dans le Ciné-Télé-Revue de cette semaine.