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Carlos Sotto Mayor attaquée: l’ex-compagne de Jean-Paul Belmondo nous dit sa vérité

Par avocat interposé, Carlos Sotto Mayor, compagne de Jean-Paul Belmondo dans les années 80, redevenue très proche de lui durant l’été 2020, subit les attaques de la famille de la star défunte, indignée par la publication de « Mon homme de Rio », où Carlos Sotto Mayor raconte leur double idylle. Nous avons pu l’interviewer.

PourCiné-Télé-Revue

La sortie le 22 septembre de « Mon homme de Rio », seulement une quinzaine de jours après la mort de Jean-Paul Belmondo, a suscité une vive polémique. L’avocat et ami de la star, Michel Godest, a expliqué au Parisien que « toute la famille Belmondo est choquée par l’attitude de Madame Sotto Mayor. Elle est choquée par la parution de ce livre quelques jours à peine après le décès de Jean-Paul Belmondo. C’est indécent. »

La maison d’édition Flammarion, qui publie le livre, a réagi en faisant savoir que « Carlos Sotto Mayor travaillait sur l’ouvrage depuis plus de quatre ans, et que la date de parution de celui-ci n’a rien à voir avec le décès de son ex-compagnon ». Elle ajoute que « Jean-Paul avait d’ailleurs lu et validé plusieurs passages du livre… et il était absolument ravi par ce projet. »

C’est également ce que nous a expliqué Carlos Sotto Mayor elle-même, que nous avons pu interviewer : « J’ai passé beaucoup de temps sur ce livre. Je l’avais commencé il y a quatre ans, avant de faire un break. Jean-Paul avait lu les 35-40 premières pages durant l’été 2020. Je traînais un peu ! Il me pressait de le finir, me demandant : ‘’Qu’est-ce que tu attends ?’’ J’aurais dû le terminer il y a deux mois. Si je n’avais pas pris ce retard, il aurait pu lire le reste et peut-être m’écrire cette petite préface qu’il parlait de faire », nous a expliqué l’ex-compagne de Jean-Paul, 60 ans. Elle ajoute « L’idée venait de moi, mais il l’approuvait. » Elle nous assure aussi ne pas avoir choisi la date de parution du livre, qui un choix de l’éditeur.

Attristée par une réaction qu’elle ne comprend pas, elle demande aussi à ceux qui se posent des questions de lire le livre, pour constater par eux-mêmes qu’il a été écrit « dans la bienveillance et l’amour ». Jamais, non plus, elle n’a tenté d’exploiter la notoriété acquise grâce à ses sept années de romance avec Bébel : « Après la fin de notre relation, j’ai fini par préférer partir vivre aux Etats-Unis parce que je me rendais bien compte qu’en France, on me regarderait toujours comme l’ex de Jean-Paul, et que je n’avais aucune envie de vivre en exploitant cette image. Là-bas, j’ai eu le plaisir d’exister pour moi-même, de mener ma carrière musicale. Même si c’était à petite échelle, c’était agréable pour moi. J’ai mené une vie très dynamique. Je travaillais pour des magazines ou comme interprète le jour, et la nuit, je chantais du rock  ! A la fin de notre relation, je suis partie à peu près avec ce que j’avais à mon arrivée dans sa vie. J’ai toujours travaillé, même quand je vivais avec lui. J’avais d’ailleurs été la productrice exécutrice de la musique du ‘’Solitaire’’ », rappelle-t-elle

« On m’a bloquée de partout »

Dans l’interview à retrouver la semaine prochaine dans votre Ciné-Télé-Revue, la chanteuse au nom de garçon parce que ses parents étaient déçus de n’avoir que des filles, réfute aussi avoir subitement abandonné Jean-Paul : « Je voulais continuer à le voir, à lui apporter mon énergie. J’ai voulu le joindre, mais on m’a bloquée de partout. »

Pour elle, elle ne l’a pas « épuisé » : A Cannes, durant les mois passés ensemble, dans une « amitié amoureuse platonique » : « Je faisais tout pour qu’il ne s’ennuie pas et se sente bien, et ça se voyait. Il était de mieux en mieux. Il faisait le pitre, chantait au restaurant… En dépit de l’âge et des handicaps, ce n’était pas un malade, il était clair et lucide. » Elle ajoute : « Il avait rajeuni de quinze ans ! Il était vraiment heureux. Les vingt derniers jours, où on n’était plus que tous les deux et son chauffeur, il était plié en quatre tous les jours. Il était dans la dérision, la légèreté du bonheur. J’étais heureuse qu’il profite d’un été sublime. Je me suis mise à sa disposition durant six mois pour pouvoir être là à côté de lui et lui donner de la force. » Elle dit s’être par contre inquiétée quand, revenu à Paris contre son gré, « quelqu’un l’a envoyé à Dubaï. En l’apprenant, j’ai été inquiète. Comment peut-on envoyer à Dubaï une personne si on juge qu’elle est fragile ? Comment peut-on l’embarquer pour un vol de neuf heures, seule, dans un pays si chaud, puis le retour ? Ça me dépasse, je ne comprendrai jamais. »

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