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«Big Shot»: un OTH («Les Frères Scott») côté coach d’une équipe de basket féminine

Un entraîneur de basketball des championnats universitaires se voit recalé à un poste de coach sportif dans une école secondaire privée réservée aux filles. Top ou flop  ?

PourCiné-Télé-Revue

« Big Shot »

Sortie  : 16 avril 2021, sur Disney+

Genre  : drame, sport

Nombre d’épisodes  : 10

Création  : Brad Garrett

Casting  : John Stamos (« La Fête à la maison », « Urgences »), Jessalyn Gilsig (« Glee », « Vikings »), Yvette Nicole Brown (« Community »)

Résumé Disney+  : Après avoir été exclu de la NCAA, un entraîneur de basket-ball à la tête brûlée se voit offrir une chance de se racheter en devenant entraîneur dans un lycée privé. Il apprend rapidement que les joueuses adolescentes ont besoin d’empathie et de sensibilité, des concepts étrangers pour le stoïque Coach Korn (John Stamos). En réussissant à se rapprocher de ses joueuses, Marvyn commence à devenir la personne qu’il a toujours espéré être. Les filles commencent dès lors à se prendre au sérieux et à trouver leur place à la fois sur le terrain, et en dehors.

Notre avis  : Oserait-on comparer « Big Shot » aux « Frères Scott » (« One Tree Hill »/OTH)? En tout cas, la nouvelle série de David E. Kelley, à qui l’on doit entre autres les succès critique et public « Big Little Lies » et « The Undoing », s’y rapproche plus que de « High School Musical ». Ici, pas de chants ni chorégraphies. Pas non plus d’histoires de coeur (du moins, pas dans les deux premiers épisodes que nous avons pu voir en avant-première). On y suit la rédemption d’un coach sportif sanguin incarné par le tout bon John Stamos, connu principalement pour ses rôles dans « La Fête à la maison » et « Urgences ».

L’acteur prête ainsi ses traits à un homme ambitieux, peut-être parfois un peu trop, qui, pour redorer sa carrière après avoir lancé une chaise sur un arbitre lors d’un match, se voit contraint de quitter les championnats universitaires masculins du Winsconsin pour entraîner une équipe de basket dans un lycée privé réservé… aux filles, en Californie. Et il en ressort diablement convaincant ! Fort de ses longs et inspirants discours, Marvyn Korn parvient à porter le groupe d’adolescentes qu’il a en face de lui, non sans difficultés, au début.

C’est la bonne surprise de la série, qui s’inscrit du coup dans un registre plus mature, où l’on suit bien sûr l’évolution des joueuses mais aussi – et surtout – de leur entraîneur, dont on apprécie par ailleurs les apartés le soir avec son adjointe Holly, campée par Jessalyn Gilsig (« Vikings »).

« Big Shot » s’adresse donc aussi bien aux jeunes (mais pas trop) qu’aux adultes. Les dialogues sont percutants et sonnent terriblement juste. Une belle leçon de remise en question et dépassement de soi à ne pas manquer sur le service de streaming de Mickey.

Note de la rédaction  : 4/5

Vous aimerez aussi  : « High School Musical », « Les Petits Champions : Game Changers », « Les Frères Scott »

Retrouvez l'interview de John Stamos pour « Big Shot » dans le prochain Cine-Tele-Revue.

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