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Anisha, grande gagnante de la «Star Academy 2022»: «Cette victoire est un cadeau du ciel»

Originaire de Madagascar, Anisha, 22 ans, est la grande gagnante de la « Star Academy 2022 » avec 57 % des votes du public face à Enola. Confidences d’une artiste au grand cœur qui a encore tout à prouver.

Anisha, comment vous sentez-vous plusieurs heures après votre victoire ?

Je suis un peu dans les nuages. Je ressens de drôles de sensations. Je ne réalise pas vraiment ce qu’il m’est arrivé samedi soir. C’est un beau cadeau de la vie et du ciel. C’est incroyable ce que je vis. Je veux surtout garder les pieds sur terre et savourer tout ce qui s’offre à moi. Cette victoire, c’est une belle revanche sur la vie. J’ai été agréablement surprise quand Robbie Williams a cité mon prénom. Je tiens surtout à remercier les personnes qui m’ont soutenue. Elles ont cru en moi bien plus que moi.

Aviez-vous suivi les précédentes saisons du programme ?

Pas du tout, je ne connaissais même pas la « Star Academy ». J’ai été repérée dans une scène ouverte. On m’a demandé si j’étais intéressée de passer les castings. J’avais l’impression qu’on me parlait chinois, je ne comprenais rien. Après réflexion, j’ai finalement accepté d’auditionner. Quand on m’a annoncé que je faisais partie des treize élèves retenus pour intégrer le château, je n’en revenais pas. Vous savez, je ne me suis jamais projetée vers la victoire. Pour moi, chaque jour suffit à sa peine. J’ai surtout voulu profiter du moment présent.

Appréhendiez-vous d’être filmée 24H/24 ?

Un peu. C’était un défi pour moi d’être en lumière et surtout de vivre en communauté avec des personnes que je ne connaissais pas. Je suis une grande introvertie, mais je suis tout de même très sociable et j’aime discuter avec tout le monde. Je me suis surpassée au château. Je suis parvenue à être patiente envers moi-même. Je n’ai jamais eu l’esprit de compétition. Avant, je doutais beaucoup de moi-même et j’avais tendance à m’autoflageller. Finalement, j’ai compris que le plus important était le partage et la musique.

Vous étiez tout de même parfois seule et en retrait des autres candidats. Pourquoi ?

C’était mon point de repère. Chez moi, je suis toujours enfermée avec mes livres et ma musique. J’avais besoin de cette solitude pour me ressourcer et reprendre de l’énergie. C’est essentiel à mon équilibre et à mon épanouissement.

Vous dites avoir vécu une enfance compliquée…

Mon passé fait partie de moi et j’en ai fait une force. C’était important pour moi d’en parler et de me mettre à nu. Il y a toujours des épreuves à surmonter dans une vie. Je voulais surtout transmettre un message de courage et de persévérance. Il ne faut jamais baisser les bras et continuer d’avancer malgré les coups durs. Moi, la musique m’a littéralement sauvée. Elle m’a servie de thérapie. C’est à travers elle que je m’exprime le mieux.

Votre premier single, « De là-haut », a été écrit par Camélia Jordana. Cette chanson vous correspond-elle vraiment ?

Oui car elle raconte mon parcours à la « Star Academy ». J’ai toujours évolué dans un univers folk et pop-rock, mais cette chanson pop est sublime et me plaît énormément. Si je devais écrire des chansons pop, ce serait exactement de cette façon. J’espère pouvoir continuer à travailler avec Camélia Jordana. Pour l’instant, rien n’est fait. J’aimerais que mon album me reflète et apporte de belles émotions dans le cœur des gens. Je veux proposer quelque chose de folk, avec des guitares et une touche symphonique.

Avez-vous peur de devenir un produit marketing ?

Je suis quelqu’un de simple. J’ai gagné la « Star Academy », c’est un fait, mais je veux surtout garder les pieds sur terre et rester celle que je suis. Cette victoire, je veux juste la partager avec le public.

En plus de pouvoir enregistrer votre premier album, vous avez remporté un chèque de 100.000 euros. Qu’allez-vous faire de cet argent ?

Je n’y ai pas encore réfléchi. Je vais d’abord me concentrer sur ma musique. Avant de participer à la « Star Academy », j’ai toujours souhaité m’engager pour des associations et participer à des voyages humanitaires. J’ai envie de me battre pour l’accès à l’éducation à Madagascar. J’espère être un écho pour les enfants en difficulté et les orphelins.

Êtes-vous déjà venue en Belgique ?

Oui, mais seulement le temps d’une journée. Après un voyage à Budapest, je ne voulais pas rester à Paris. J’ai alors pris un bus et je me suis retrouvée à Bruxelles, près d’une gare. Je n’avais même pas de connexion internet sur mon smartphone. J’ai juste eu l’occasion de visiter un musée et de voir l’Atomium. Je suis restée une nuit à l’hôtel et je suis rentrée chez moi le lendemain. Je n’ai pas vraiment eu le temps de visiter. J’espère pouvoir revenir très bientôt !

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