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«American Horror Stories»: dans une maison hantée, une ado sadomasochiste se transforme en tueuse!

Ryan Murphy et Brad Falchuk ne sont pas à court d’idées tordues et sanglantes, et le prouvent avec le spin off de leur désormais mythique « American Horror Story ».

PourCiné-Télé-Revue

« American Horror Stories », la série dérivée d’« American Horror Story », a été lancé ce jeudi 15 juillet aux États-Unis, à la fois sur la chaîne FX et le service de streaming Hulu. Comme son titre le sous-entend, chacun de ses épisodes est une terrifiante histoire indépendante. Ryan Murphy et Brad Falchuk en sont encore évidemment les créateurs, et en ont écrit le premier double épisode, « Rubber(wo)Man », qui déménage bien !

Il gravite autour de l’adolescente Scarlett (Sierra McCormick), qui emménage avec ses pères, Michael (Matt Bomer) et Troy (Gavin Creel), dans une grosse baraque à Los Angeles. Appelé « la maison du meurtre », l’endroit a vu toute une famille se faire assassiner et – spoiler – est complètement hanté. Scarlett y trouve une tenue en latex de dominatrice sadomaso et l’enfile immédiatement. Portée sur les filles, elle est versée dans cette pratique et a beaucoup regardé des vidéos avec des adeptes en pleine action. Ce qui a tourmenté ses pères par le passé. Le problème, maintenant, c’est que sous cette combinaison, elle se change en tueuse implacable, et supprime d’abord la thérapeute venue l’aider à y voir clair. Puis elle trucide quatre filles de son école qui venaient de l’humilier. Parmi elles, il y avait Maya, dont elle était amoureuse… Celle-ci est incarnée par Paris Jackson… un sacré hameçon pour la série ! Avec elle, le buzz est assuré !

Mais bref. Ces premiers morts deviennent directement des fantômes avec lesquels Scarlett communique. Elle et nous les voyons comme s’ils étaient encore vivants. On ne veut pas tout dévoiler, mais bientôt la jeune femme se trouve une girlfriend particulièrement badass, Ruby, et finit unique « survivante » de ce perturbant récit.

Franchement, alors qu’au départ on se demandait un peu où allait nous mener cette première « American Horror Story », à l’arrivée, on applaudit encore à deux mains Ryan Murphy et Brad Falchuk, qui ne sont décidément pas à cours d’idées lorsqu’il s’agit de faire frissonner les foules. Et comme d’habitude, ils n’ont reculé devant rien pour ça, rendant ce double épisode de plus en plus « énorme » et taché d’hémoglobine. Toute la partie où Troy et Michael engagent un homme sexy pour faire des aménagements dans leur bicoque est particulièrement jouissive. On vous en laisse la surprise. Mine de rien, cette installation aborde aussi le thème très sérieux du harcèlement à l’école, symbolisé par le personnage de Paris Jackson qui, à défaut d’être une bonne actrice, éblouit par sa beauté.

En un mot comme en cent, cette série dérivée est aussi recommandable – et trash ! – que sa grande sœur, dont la 10e saison arrive le 25 août sur FX. Dans sa distribution, Macaulay Culkin, et au programme, la relation illicite de JFK et Marilyn. Vivement !

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