Accueil Ciné-Télé-Revue Télé

Adeline Blondieau, de comédienne à sophrologue: les raisons de son changement de vie

Adeline Blondieau et son fils, Aïtor, participent ce 25 avril à « L’Escape show », sur Tipik. L’occasion de découvrir pourquoi elle a quitté les plateaux de tournage.

PourCiné-Télé-Revue

Adeline Blondieau est aujourd’hui installée en Camargue avec son nouveau compagnon et leur fille de 9 ans. Elle anime des ateliers de sophrologie, reçoit des patients, coache lycéens et cadres d’entreprise à la gestion du stress et à la prise de parole.

Elle a aussi publié en mars 2020 « Le yoga des enfants », aux éditions Courrier du livre, dont les illustrations sont l’oeuvre de son fils aîné, artiste dans l’âme.

Nous les avons rencontrés dans les coulisses de l’enregistrement du jeu de la RTBF. Et cette interview est à lire dans le magazine en librairie ce jeudi.

Au cours de cet entretien, elle nous a expliqué ce qui l’avait menée à se détourner des plateaux de tournage. Le développement personnel fait partie de son quotidien depuis très longtemps. « Je fais du yoga depuis que je suis ado. Depuis l’époque où c’était pas branché et où cela n’intéressait que les plus de 60 ans. Et je me suis toujours dit qu’il y avait un endroit à l’intérieur de moi qui pouvait être un refuge. Il fallait juste que je trouve la clé pour m’y glisser. J’ai été gratter à plein de portes, j’ai beaucoup lu, j’ai même échoué dans une secte, j’en suis sortie », évoque-t-elle sans tabou.

Quand elle jette un coup d’oeil dans le rétro de sa vie de comédienne, sa description de la réalité de ce métier n’est en rien complaisante. « Je voyais l’énergie que mettaient mes copines pour finalement très peu de retour. Je ne me sentais pas en phase avec se précipiter pour réussir un casting quitte à poignarder ou trahir une de ses meilleures copines. Et puis je trouvais violent qu’on soit toujours dépendante du désir de l’autre, surtout qu’à 33 ans, on a commencé à venir me dire qu’il fallait que je fasse des injections de botox. C’était une grosse pression en permanence ; on nous regardait sans aucune délicatesse, fallait être jolie à tout prix. Il y avait un côté déshumanisant qui me blessait tout le temps, ce métier vous chosifie quand vous êtes une femme. Cela m’a brisée, je me suis pris un burn out monstrueux il y a dix ans », raconte-t-elle.

Mais elle a puisé la force de se relever. « Et là je me suis posé cette question : est-ce que cela vaut la peine de s’abîmer ainsi ? J’ai vraiment voulu changer de vie parce que je n’étais plus nourrie par ce métier de comédienne qui me semblait humainement très dur. J’avais plus envie d’accompagner les gens que les divertir parce que j’avais l’impression de comprendre la souffrance, d’être dans une écoute active et bienveillante », avoue-t-elle.

Aujourd’hui, elle ne regrette en rien sa reconversion professionnelle : « Je pense qu’on est chacun doué pour quelque chose vis-à-vis de l’autre. Du coup, j’ai regardé les formations que je pouvais faire. La sophrologie m’a permis de retrouver ma place que j’avais complètement perdue », affirme-t-elle.

Retrouvez l’intégralité de cette interview dans votre Ciné-Télé-Revue.

A lire aussi

Voir toutes les news