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«365 jours»: du vécu ou du pipeau?

Les scènes de sexe de « 365 jours », le thriller érotique de Netflix qui ne cesse de faire parler de lui, sont si réalistes que les gens se demandent si elles sont simulées ou pas. Michele Morrone, qui joue Massimo, donne la réponse.

PourCiné-Télé-Revue

Depuis que Netflix a décidé de sortir ses bijoux de famille en diffusant le thriller érotique polonais « 365 jours » (365 DNI), la fièvre n’en finit plus de grimper. Les abonnés s’échauffent le sang ou les sens, selon qu’ils boudent ou non leur plaisir de mater la belle Laura et son Macho Massimo nous faire la bête à deux dos.

La plateforme de streaming se réjouit tellement d’avoir eu la main heureuse qu’elle a décidé de remettre le couvert en sortant « Emmanuelle » du purgatoire. L’érotisme de la parenthèse enchantée des seventies contre les manières de gangster des années 2020. Mais si beaucoup trouvent complètement niaise ou dérangeante l’histoire d’amour sur fond de séquestration de « 365 jours », côté piment, le fauteuil en rotin de feue sylvia Kristel ne pique guère que les fesses, il faut bien le reconnaître.

D’ailleurs, une question allume les ébats – le débat, pardon ! Les comédiens principaux, Anna-Maria Sieklucka et Michele Morrone font-ils crac-crac pour de vrai – surtout quand ils se lancent dans leur marathon du sexe sur le yacht – quatre minutes ininterrompues de scènes de sexe, il n’y a en qui n’y arrivent pas dans la vraie vie ! Barbara Bialowas, la réalisatrice, mène si bien sa petite affaire qu’on n’y voit que du feu.

Attention, nous allons spoiler l’énigme la plus forte du film, bien plus que l’interrogation autour du sort de Laura à la fin de l’histoire ! C’est Michele Morrone qui a vendu la mèche sur les réseaux sociaux. Il n’a pas pu se retenir : oui… c’est faux ! « Ça a l’air vrai parce que nous sommes de bons acteurs, peut-être. Nous sommes capables de simuler. Mais la scène n’est pas réelle », a témoigné le comédien, qui ne manque pas d’humour.

Et ce n’est pas tout, ils avaient en permanence un chaperon, Blanka Lipińska, l’auteure de la trilogie dont est tiré le film. Elle n’était pas seulement présente sur le plateau de tournage, mais carrément dans le lit, pour des parties à trois où elle jouait la conseillère ès positions. Elle l’a déclaré dans Viva : « Les pauvres n’étaient jamais seuls. Il y avait toujours quelqu’un de la production et moi-même pour le tournage de ces scènes. »

Pour autant, l’accès au plateau était quand même restreint, a révélé Anna-Maria Sieklucka au Good Morning TVN. Les scènes de sexe « ont été tournées dans des conditions intimes. Grâce à cela, nous nous sommes sentis en sécurité. » Mais si Blanka est intervenue dans la danse, elle a laissé aussi improviser ses poulains. L’amour marche toujours mieux sans prescription du docteur, il suffit de laisser le naturel l’emporter… Le secret de scènes réalistes !

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